Directeur de la Faculté de géographie et d’aménagement depuis exactement un an, Thierry Rosique présente sa composante. Il insiste sur la diversité des domaines que couvre cette structure à taille humaine comprenant entre 400 et 450 étudiants selon les années, moins de trente enseignants-chercheurs et une quinzaine de personnels administratifs et techniques.
Pouvez-vous définir ce qu’est la géographie ?
Dès lors que la question de la relation de l’Homme à son environnement se pose, la géographie est là ! Ses deux grands domaines sont la géographie physique – les sciences liées à la Terre – et la géographie humaine – les sciences liées à l’Homme. Au-delà de ces catégories, la géographie forme à l’aménagement du territoire. Enfin, notre particularité est d’offrir une formation solide à la géomatique, sur des outils comme la cartographie, la télédétection et, plus globalement, les traitements d’image, les systèmes d'information géographique (SIG).
La géographie est donc une discipline d’interface entre les sciences sociales et les sciences de la nature. Sa diversité thématique est sa force, même si certains peuvent considérer que la géographie manque d’identité.
La géographie et l’aménagement recouvrent donc de nombreux domaines. Quelles formations proposez-vous ?
Au départ, avec une telle diversité thématique, on ne veut pas privilégier tel ou tel domaine. Nous nous attachons lors des deux premières années de licence à offrir aux étudiants un enseignement disciplinaire large, abordant tous les champs thématiques et méthodologiques de la géographie. La spécialisation se fait en licence 3 (L3) par le choix d’un parcours ou d’options. Puis, nous proposons un master de géographie environnementale (général), un master Observation de la Terre et géomatique (OTG) et un master Urbanisme et aménagement. Nous contribuons enfin au parcours histoire-géographie du nouveau master de l’enseignement, de l'éducation et de la formation (Meef). Une originalité de nos formations à laquelle nous tenons beaucoup est la part laissée aux enseignements de terrain, dans le cadre de journées d’étude ou de stages d’une semaine.
Vous travaillez beaucoup en partenariat avec d’autres composantes de l’Université de Strasbourg ?
Nous avons des relations importantes avec trois principales composantes : l’École et observatoire des sciences de la Terre (Eost), la Faculté des sciences historiques et la Faculté des sciences sociales. Le collégium Sciences humaines et sociales contribue à ces relations et les fédère. Les doyens des différentes facultés de ce collégium travaillent ensemble sur de grands sujets comme l’évaluation continue intégrale et les projets Idex.
Certains de nos enseignements sont mutualisés avec l’Eost, d’ailleurs un de leurs chercheurs donne des cours chez nous, et un des nôtres est rattaché à l’Institut de physique du globe de Strasbourg (IPGS).
Le cœur de notre recherche se passe dans le Laboratoire image, ville, environnement (Live - UMR 7362) où 30 chercheurs permanents travaillent. Des enseignants-chercheurs de la faculté sont rattachés à d’autres laboratoires en France ou à Strasbourg (ICube, LHyGeS, Sage, IPGS).
Vous travaillez également avec des confrères à l’international ?
Une actualité forte au sein de notre composante est la mise en œuvre d’une convention avec l’Université de Constantine en Algérie. Ainsi plusieurs de nos enseignants-chercheurs partiront au printemps à Constantine pour donner des cours ou des séminaires.
Cependant, la recherche avec l’étranger est plutôt le fait d’actions individuelles. C’est ce qui les rend davantage opérationnelles. Beaucoup d’enseignants-chercheurs ont fait des missions de terrain en Afrique, en Amérique du sud, en Océanie… c’est un des côtés sympa de la géographie !
Quels sont les débouchés pour vos étudiants ?
Nos étudiants rentrent sur le marché du travail dans des domaines très variés, dans la fonction publique et dans le privé : bureaux d’études, services d’aménagement, métiers de la géomatique… Globalement les étudiants s’en sortent bien dès lors qu’ils restent ouverts et curieux.
Certes, il y a peu d’élus pour être enseignant-chercheur. Par contre, l’enseignement dans le secondaire offre encore un potentiel intéressant. Pour ma part, je suis arrivé par hasard en géographie en ayant un souvenir plutôt ennuyeux de mes cours au lycée. Ce fut pourtant un véritable coup de foudre et, dès les premiers mois, j’étais sûr que j’en ferais mon métier !
Propos recueillis par Fanny Del
Une soixantaine de personnes ont assisté, mardi 18 mars, au forum d’échanges avec la Direction informatique à l’Institut Le Bel. L’occasion pour elles de faire remonter divers dysfonctionnements et questions.
Lenteurs, migration vers Windows 7, gestion des postes publics des bibliothèques ou encore des comptes de messagerie des anciens de l’université : de nombreux sujets ont été abordés lors du forum d’échanges organisé par la Direction informatique (DI). « Ce genre de rencontre répond à une demande formulée par les usagers dans l’enquête de satisfaction 2013 : avoir des échanges directs avec la DI, explique Julien Dupré, responsable du département organisation de ce service. Cela nous permet notamment d’identifier des pistes d’amélioration et de mieux comprendre les utilisateurs. » Si la discussion, animée par Jean-Claude Weick, directeur informatique, a démarré timidement, les langues se sont vite déliées. Les responsables de tous les départements de la DI étaient présents pour répondre aux questions.
Certaines personnes se sont plaintes « des dysfonctionnements quotidiens du réseau ». Jean-Claude Weick a donc souhaité indiquer que les gros problèmes de lenteur étaient réglés depuis le 10 mars dernier : « Nous avons trouvé une solution de contournement mais ce souci en masquait d’autres qu’il faut maintenant résoudre. » Concernant les lenteurs de la messagerie, Laurence Moindrot, la responsable du pôle ingénierie du département Infrastructures a annoncé que les serveurs allaient être remplacés cet été. « La migration des boîtes aux lettres vers ces huit nouveaux serveurs aura lieu cet été. La nouvelle version de Sogo sera plus rapide et plus performante. »
Messagerie : des solutions à l'étude pour les retraités actifs
La migration des postes de travail vers Windows 7, en cours depuis septembre 2013 à l’université, a également été abordée. Certains ont fait remonter des lenteurs et des problèmes de synchronisation. La DI en a pris note. Au Service prévention, sécurité et environnement, testeur pour la migration l’année dernière, on s’est voulu rassurant.
La DI a également fait le point sur la gestion des comptes de messagerie pour les anciens de l’université. « La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) nous oblige à tenir des délais pour clôturer les comptes des personnes qui quittent l’établissement. Ceux des étudiants sont clos 9 mois après la fin de leur inscription universitaire. Ceux des personnels retraités sont bloqués au bout de trois mois et supprimés neuf mois après », a indiqué Jean-Claude Weick. Pour les retraités actifs, l'université est à la recherche de solutions qui permettent de maintenir le contact sur la durée.
Enfin, pour répondre à la difficulté de trouver un document dans l’ENT soulevée par un usager, le directeur de la DI a évoqué la gestion électronique des documents. « Les tests ont commencé pour cet outil qui paraît être une solution plus adaptée que l’ENT pour ce type de recherches. » Et de conclure : « Croyez bien qu’à la DI, on se bat quotidiennement pour vous rendre un service de qualité et ce, malgré un contexte difficile. » La DI a, d'ailleurs, d'ores et déjà, mis en place un plan d’actions visant à traiter certains points soulevés lors des échanges.
Floriane Andrey
Alors que les phases de test du projet Alisée* pour le domaine offre de formation démarrent début mai, l’équipe dédiée à l’accompagnement des utilisateurs ira à la rencontre des composantes la première quinzaine d’avril.
Il s’agit pour cette équipe d’accompagner les composantes vers une meilleure connaissance de ce nouvel outil. De quelle manière va se dérouler la mise en production échelonnée d’Alisée ? Quand démarreront les formations ? Quels sont les outils proposés aux composantes pour maîtriser au mieux ce changement ? Autant de questions qui trouveront des réponses au travers d’un échange direct.
Pour l’heure, cinq rencontres sont programmées avec l’Institut d’études politiques, l’IUT de Schiltigheim, Télécom Physique Strasbourg, la Faculté de chimie et la Faculté des sciences sociales.
Un lien entre l’équipe projet et les publics impactés
Les profils des personnels rencontrés sont également variés : directeur de composante, responsable administratif, responsable de scolarité, assistante de formation, gestionnaire de masters, etc. Ceci de manière à recueillir des retours les plus complets possible avant de déployer cette opération de manière plus large à l’université. Ces rencontres se veulent un lien entre l’équipe projet technique et fonctionnel et les publics impactés dans les composantes. Si ce sont bien les formations qui permettront de maîtriser l’ensemble des fonctionnalités de l’outil, ces rencontres préalables permettront avant tout aux composantes de mesurer l’ensemble des possibilités de l’outil que ce soit dans le cadre des services à l’étudiant ou dans le cadre de l’optimisation des procédures internes.
Frédéric Zinck
Malgré une météo peu favorable, quelque 3 500 personnes sont venues découvrir la richesse de l'université lors de la Journée portes ouvertes (JPO) samedi 15 mars.
« Les chiffres ne sont pas encore arrêtés mais beaucoup de composantes ont trouvé qu'il y avait plus de monde que l'année dernière, d'ailleurs certaines d'entre elles ont été débordées et n'ont donc pas pu faire de décompte », indique Anne-Laure Bittmann d'Espace avenir. Les stands d'accueil tenus par ce service ont vu passer quelque 1 500 personnes ; le stand Validation des acquis de l'expérience, Service de la formation continue, Service des relations alumni et Service apprentissage a aussi été plébiscité par une centaine de visiteurs, tout comme la conférence "Après un master, un doctorat".
Rendez-vous l'année prochaine à la Journée portes ouvertes 2015 !
À l'occasion des Courses de Strasbourg du 18 mai 2014, le Service des sports de l'université, en partenariat avec l'amicale de la Faculté de droit, propose aux personnes intéressées de former une équipe aux couleurs de l'université.
Les participants bénéficieront du tarif groupe de 10,50 euros ou 12,50 euros (selon la course choisie). Le Service des sports offrira également un maillot technique aux 120 premiers inscrits. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 9 mai 2014 à 12 h à l'accueil du Centre sportif universitaire (CSU) et à l'amicale de droit de 10 h à 18 h. Il est nécessaire de fournir un certificat médical.
La Faculté des sciences économiques et de gestion proposera, à la rentrée 2014, un master 1 Chargé de clientèle banque - finance.
L’ouverture de ce parcours Chargé de clientèle banque - finance complète le portefeuille de formations de la faculté et répond à la fois à la demande des professionnels et aux évolutions des métiers de chargé de clientèle. Conçu pour acquérir ou renforcer ses connaissances dans le domaine du conseil en banque orienté vers le professionnel, ce master organisé en formation continue est accessible en contrat de professionnalisation à la rentrée 2014 et en apprentissage à partir de la rentrée 2015.
04/2014 | 05/2014 | 06/2014 | |
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<strong>Conseil d'administration - CA</strong> 14 h - Mardi | 15 | 20 | 24 |
<strong>Commission de la formation et de la vie universitaire - ex-Cévu</strong> 14 h - Mardi | 1 | 6 | 10 |
<strong>Commission de la recherche - ex-CS</strong> 14 h 30 - Mercredi | / | 7 | 25 |
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong> 14 h 30 - Mardi | 8 | 13 | 17 |
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 9 avril midi pour une parution le vendredi 11 avril 2014. Consultez les dates des prochains numéros.